Et tu dis quoi ? L’étude de la langue.

Et encore une année de lancée… et un nouveau niveau à découvrir ! Comme je suis une grande folle qui adore se lancer des défis quand c’est pas vraiment l’moment, bim bam boum, j’me suis dit  « tiens j’vais tenter le CM1 ! ». Bon, pour tout vous avouer, ça fait plusieurs années que j’ai envie d’essayer le tant redouté cycle 3 (du moins dans mon école !) et d’avoir face à moi des grands loulous en pleine affirmation (un peu c****** quoi, disons les choses !). Et puis, pédagogiquement parlant, j’avais surtout envie d’aller plus loin dans les apprentissages, découvrir de nouvelles notions, proposer de vrais temps d’autonomie, plus efficaces, longs, réfléchis etc… Mais, malgré tout, impossible quand on ne connait pas suffisamment les contenus à enseigner de tout construire et surtout de tester des méthodes jamais utilisées. C’est donc pour cette raison que j’ai préféré suivre celles que je connaissais, aussi bien en français qu’en mathématiques. Cela me permet de me concentrer davantage sur les compétences visées, puisque je connais le fonctionnement des outils choisis. Ainsi, pour une partie de l’étude de la langue, j’ai opté pour la Grammaire au jour le jour de Françoise Picot : je crois que c’est le tome 1 avec pour premier texte « Le chimpanzé » (personne sait vraiment dire par quoi commencer dans cette trilogie !)… Peu importe le tome sélectionné, c’est un grand classique, un indémodable, un intemporel, un « que tout le monde connait ou presque » dans le métier: certes, CQFD ! Ainsi, comme je reste convaincue de son efficacité auprès des élèves et des progrès considérables qu’elle leur permet de réaliser, je n’ai pas trop hésité. Alors GO, c’est parti, on y va ?!

Lire la suite

Vocabul’d’air

Il existe des tas de sons, des tonnes de mots, un bon paquet d’irrégularités, des lettres muettes ou des exceptions bizarres à connaître quand même ! Bref, la langue française est pas facile facile ! Les élèves doivent mémoriser plein de mots, au fil des semaines et année après année, mais surtout pas les mélanger et les confondre. Entre les homophones, qui se prononcent pareil, les contraires et leurs préfixes, les synonymes qui veulent dire pareil, les familles de mots qui aident à comprendre telle ou telle formation ou encore tous les sens d’un même mot, y aurait de quoi perdre la boule j’vous dis ! Mais, il est maintenant préconisé de ne pas mener de séances spécifiques, donc je vous assure que c’est un vrai casse-tête lexical !

Comme beaucoup d’entre nous, j’amène les élèves à se questionner sur les mots et leurs relations en contexte, soit lors de séances d’étude de la langue, lecture ou production d’écrit. Et, je dois bien avouer que la motivation des élèves est surprenante et dépasse désormais les seuls créneaux de français. Ils parviennent de plus en plus à identifier le rapport entre deux mots : sont-ils de sens opposés? de même sens? s’orthographient-ils de la même façon? Je suis très surprise de constater leur engouement : « maîtresse, j’ai trouvé deux homophones« , « ah mais ces mots sont des contraires« , « ces mots veulent dire la même chose, c’est des synonymes » etc… Je trouve ça top qu’ils arrivent à analyser et comparer les mots qu’ils rencontrent et utilisent. Les dictées et les productions d’écrit sont ainsi mieux orthographiées, car les élèves s’interrogent vraiment sur le sens des termes en contexte. De même, cette analyse des mots permet un apprentissage plus efficace : il est plus facile pour les élèves d’apprendre des mots qu’ils ont expliqués et compris : au-delà du sens et de la définition de chacun, il s’agit de comprendre comment ils sont construits. Par exemple, le nom « chant » se termine par la consonne t car il appartient à la famille du verbe « chanter« . Lire la suite

ART’hograph’en formes.

Qui dit nouvelle année, dit changement : qui dit changement, dit autre chose. Qui dit autre chose, dit test de méthodes qui donnaient trop envie l’année dernière. Je n’échappe pas à la règle : moi aussi, les manuels péda qui défilent sur mes écrans me font clairement de l’oeil ! Et cette année, c’est en orthographe que je me suis laissée tenter par la méthode Dictées et histoires des arts CE2. Quoi, vous ne connaissez pas encore ?! Impossible !!! Foncez donc ! Bon, après j’aime tout ce qui touche au domaine artistique… alors ça aide à accrocher je pense ! Mais, je conçois que ça puisse en décontenancer plus d’un… Personnellement, j’adhère complètement au principe des séquences : tout part d’une oeuvre, quelque soit sa forme, de la peinture à la sculpture, de la toile à la grotte, de l’ancien au moderne, du classique au farfelu… bref vous avez compris le principe ! Personnellement, je découvre ou redécouvre certaines oeuvres : et ça, c’est sacrément chouette ! J’aime cette grande diversité proposée aux élèves, qui sont aussi bien étonnés qu’indifférents, amusés ou choqués, perplexes ou fortement intéressés. Grâce à cette palette d’oeuvres d’art, tout un éventail d’émotions est déployé. Elles peuvent différer très vite, au gré de la découverte menée. D’une semaine à l’autre, les élèves ne ressentent pas la même chose et verbalisent en fonction de ses ressentis : chacun adhère ou non à ce qui leur est proposé. Je trouve ça hyper enrichissant, aussi bien culturellement qu’émotionnellement parlant. Et pour une première utilisation, je suis ravie de l’effet escompté : les élèves sont réceptifs et très enthousiastes. Pour le moment, je n’ai eu droit à aucun « oh trop moche ! » : bien-sûr, je leur dis qu’ils ont le droit de moins aimer ou de ne pas trouver ça intéressant, mais j’essaie le plus possible de les amener à justifier et expliquer le pourquoi de leurs remarques. Dire que ce n’est pas joli n’est donc pas suffisant. Mais, c’est un exercice bien difficile de savoir argumenter un avis personnel, surtout à leur âge ! Déjà pour nous ce n’est pas toujours évident alors…

Lire la suite

Gram’mère, y es-tu ?

Me revoilà…des semaines que j’ai plein de choses à publier par ici mais le temps me manque cruellement. Mais quand les vacances sont là, sonne le temps de se remettre à écrire et partager. J’ai plusieurs choses en attente, dans différents domaines, alors je commence… Aujourd’hui, c’est étude de la langue, plus spécifiquement la grammaire et la conjugaison. En effet, depuis plusieurs années, je suis une grande adepte de la méthode Picot : vous pouvez d’ailleurs retrouver l’ensemble des fichiers CE1 et CE2 ici et . Toutefois, cette année, envie de changement et surtout une classe plus hétérogène et plus en difficultés : c’était un choix, mais faut donc s’adapter pour permettre à tous d’être là, impliqué et pas en échec permanent… J’ai donc opté pour un condensé de méthodes : Picot toujours, mais aussi « Réussir en grammaire CE2 » des éditions Retz. Dans cette dernière, j’aime beaucoup la progression : tout est bien pensé afin que les élèves passent de l’intuition à l’abstraction. Les séances proposées fonctionnent toutes de la même manière et organisent plusieurs phases de manipulation, intéressantes et très parlantes pour les élèves, notamment les plus faibles. Toutefois, malgré la pertinence des supports intégrés, je trouve parfois que c’est très chronophage. De plus, la méthode manque de liens entre les séquences, contrairement à Picot qui est, elle, très spiralaire. C’est pourquoi, dès la rentrée, je compte faire évoluer mes séances et mixer les deux méthodes, pour proposer davantage de phases de réinvestissement des notions déjà travaillées, notamment sous forme de transposition de textes courts. Ces dernières sont très absentes chez Retz : du coup, j’ai inventé moi-même, en m’appuyant sur ce que je faisais jusque-là, des textes à transposer, à réécrire en modifiant la personne et donc le sujet. Plus tard dans l’année, c’est le temps du texte qu’il faudra modifier…

Lire la suite

Picotons sans modération…!

Les instructions officielles préconisent des dictées quotidiennes : une par jour donc pour se confronter à la langue et à ses nombreuses (trop nombreuses ?!) irrégularités ! Ses mots biscornus, ses terminaisons, ses mots qui se ressemblent et s’assemblent, ses mots qui se prononcent mais ne s’écrivent pas comme ci ou comme ça, ses lettres muettes, ses chaînes d’accords… bref pas besoin de partir en Chine car la langue française est quand même un vrai casse-tête ! C’est donc un véritable objectif que d’inviter les élèves à se questionner et s’interroger sur ce qu’ils écrivent. Faire en sorte que les élèves analysent ce qu’ils sont en train d’écrire est essentiel pour comprendre les erreurs, afin de ne pas les réitérer par la suite.

Lire la suite

Am Stram Grammaire

La rentrée approche à pas de géants (plus que 10 petits jours !) alors il faut se replonger dans toutes nos petites affaires d’école… Les achats sont faits, les cahiers prêts, ou presque, la classe est rangée et finie d’aménager alors après la déco et les choses sympatoches, il faut penser le contenu ! Et oui, malgré tout ce qu’on entend, une heure, une journée ou une semaine de classe… ça se pense et ça se prépare ! On n’y arrive pas mains dans les poches… les outils, les supports et les méthodes Lire la suite

GRAMMAIRE PICOT CE1

Méthode Picot …. ou comment vous convaincre de faire de la grammaire en classe (vous me direz, on n’a pas trop le choix, c’est au programme du CP au CM2 !). Mais le faire c’est bien, le faire avec plaisir et conviction, c’est quand même mieux !

Convaincue l’an dernier en CE2, je m’y suis cette année lancée en CE1 : et quelle efficacité! En effet, les progrès sont déjà bien visibles et les automatismes bien en place : du fait de la répétition des exercices proposés et de la fréquence des transpositions, manipulations syntaxiques ou travail sur le texte, les phrases et les mots, les élèves parviennent à réinvestir les notions qui sont découvertes en classe. Ils arrivent, progressivement, à nommer, catégoriser, différencier et donc agir sur les textes étudiés.

Lire la suite